Réalisation du barrage de Dawaka-Wéotenga : 85% des travaux déjà exécutés
Les villages de Dawaka et de Wéotenga dans la commune rurale de Zam, province du Ganzourgou, région du plateau central auront bientôt un barrage flambant neuf et un périmètre irrigué de 54 ha. Les travaux d’exécution de l’ouvrage et du périmètre sont à un stade très avancé. C’est le constat fait ce vendredi 25 juin 2021 par le Directeur de Cabinet du ministre de l’eau et de l’assainissement, Idrissa NIGNAN qui a effectué une visite du site. Prévus démarrer en 2018 pour un délais d’exécution de quatorze (14) mois hors saison des pluies, c’est finalement en juin 2020 que les travaux de construction dudit barrage ont commencé. Et cela pour cause d’un différend qui opposait les populations bénéficiaires au ministère sur le choix du lieu d’implantation du site.
Mais grâce à des négociations entreprises par les autorités communales, régionales, nationales et les différentes associations de la province, cette crise a trouvé un dénouement et a permis le démarrage des travaux. A ce jour, c’est une population heureuse qui a accueilli la délégation du ministère de l’eau et de l’assainissement sur le site du barrage.
« Je voudrais au nom de monsieur le ministre, féliciter tous les acteurs qui ont travaillé d’arrache-pied, malgré les difficultés pour que la construction de ce barrage soit une réalité », a déclaré le Directeur de Cabinet du ministre, Idrissa NIGNAN. Et de poursuivre, « nous pouvons nous réjouir aujourd’hui de savoir que ce barrage va service à l’ensemble des populations et c’est ça notre objectif ».
D’une capacité de 3 648 990 m3, le barrage est réalisé dans le cadre de la mise en œuvre du Projet de Mobilisation et de Valorisation des Eaux de Surface dans le Plateau-Central (PMVEC). Les travaux de réalisation du barrage, constitués principalement de la construction d’une digue longue de 782,75 m et de 6,40 m de hauteur sont à 85% de taux d’exécution contre 10% pour les travaux d’exécution du périmètre irrigué. Des taux que le Coordonnateur du PMVEC, Boukaré COMPAORE juge satisfaisants au regard des délais consommés et restants.
En plus de barrage, des mesures d’accompagnement dans les domaines des ressources animales et halieutiques, de la production agricole et la transformation des produits ainsi que dans l’approvisionnement en eau potable et la protection des ressources en eau sont prévues par le projet.
Le coût total de l’investissement s’élève à plus de deux milliards cent millions de francs CFA HT/HD financés par la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) et l’Etat burkinabè.
DCPM/MEA