Approvisionnement en Eau potable. ECED Sahel met des ouvrages à la disposition des populations
D’un coût estimatif de 12 millions de dollars canadiens soit cinq milliards trois cent quarante millions (5 340 000 000) de FCFA. Les activités prévues dans le cadre du projet consistaient non seulement à la réhabilitation de la station de pompage d’eau brute existante, la fourniture et la pose des équipements de la station de traitement, les installations électromécaniques, électriques du réservoir de Yakouta et de la télégestion. Mais aussi à la fourniture et pose des conduites, des accessoires et de la robinetterie et des pièces spéciales de la conduite d’adduction et de l’adduction d’eau potable simplifiée de Yakouta.
Il faut rappeler que le Burkina Faso et le Canada entretiennent depuis plusieurs années un partenariat exemplaire qui a permis de réaliser d’importantes infrastructures.
« A cet effet, je tiens particulièrement à remercier Madame l’Ambassadrice du Canada et ses collaborateurs, qui font preuve de beaucoup d’engagement afin de faire aboutir nos conventions de financement. Nous saluons également ici l’implication de IAMGOLG qui manifeste à travers ce projet sa responsabilité sociétale », s’est réjoui le Gouverneur de la région du Sahel, représentant le Ministre de l’Eau et de l’Assainissement.
Grâce au projet ECED Sahel, la ville de Dori a connu une amélioration notable de l’alimentation en eau même si des efforts restent à faire pour une satisfaction totale des besoins. La station de traitement produit 3000m3/jr stockés dans 06 réservoirs dont 04 châteaux d’eau et 02 bâches. Le réseau de distribution est de 91000 mètres linéaires pour desservir les populations de Yakouta à Dori à travers 4259 branchements privés et 82 bornes fontaines.
En plus de l’amélioration de l’approvisionnement en eau, il faut souligner que trois cent cinquante (350) ménages issus de la zone du projet dans la région ont bénéficié d’une augmentation de revenus liés au maraichage et à l’élevage. En outre, 4 500 ménages ont aussi bénéficié de latrines améliorées.
Le cas le plus marquant c’est l’affluence massive de personnes déplacées internes qui réduit drastiquement la quantité d’eau disponible par personne et conduit à une surexploitation des installations de traitement. Mais avec le lancement prochain de la 2ème phase du projet ECED Sahel d’un coût estimé à trente-huit millions cinq cent mille (38 500 000) dollars canadiens soit dix-sept milliards cent trente-deux millions cinq cent mille (17 132 500 000)Francs CFA ces problèmes seront résolus pour le bien-être des populations.