Programme budgétaire GIRE : un taux d’exécution physique de plus 80% enregistré en 2020
En dépit des problèmes sécuritaire et sanitaire qui gangrènent le Burkina, la mise en œuvre du Programme National pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau au 31 décembre 2020 est satisfaisante. C’est ce qu’a laissé entendre le Secrétaire Général du Ministère de l’Eau et de l’Assainissement, Alassoun SORY à l’ouverture des travaux de la première session ordinaire 2021 du comité de revue du Programme, tenue le 16 février 2021 à Ouagadougou.
Sur 935 activités programmées en 2020, 751 ont pu être entièrement réalisées soit un taux d’exécution de 81,5%. Les réalisations majeures sont entre autres la sensibilisation de 2 653 personnes sur la question de gestion de l’eau, le financement des services police de l’eau qui a permis de libérer les bandes de servitudes de 12 barrages, de sanctionner 51 structures et 163 usagers pour non-respect de la réglementation. A cela s‘ajoute l’appui financier des Comités Locaux de l’Eau pour mener des actions de protection des ressources en eau. Prévu pour prendre fin en décembre 2020, la première phase 2016-2020 du programme, au regard des difficultés que connait le Pays, a bénéficié d’une prorogation de 6 mois pour terminer les activités avant de passer à la nouvelle phase 2021-2025.
D’où le lieu pour le secrétaire général de réitérer la reconnaissance du gouvernement burkinabè aux partenaires tels que les coopérations danoise et suédoise, l’Union Européenne, la Banque mondiale, les Agences de l’Eau néerlandaises et françaises et bien d’autres pour leur compréhension et leur flexibilité. Il a par ailleurs invité les structures à redoubler d’efforts afin que les activités restantes puissent être réalisées dans les délais.
En rappel, le Programme National pour la Gestion Intégrée des Ressources en Eau est l’un des six programmes budgétaires du ministère de l’eau et de l’assainissement en charge de la gestion et la protection des ressources en eau. Son objectif général est de contribuer durablement à la satisfaction des besoins en eau douce des usagers et des écosystèmes aquatiques.
DCPM/MEA
